I) Identité
Nom:Ma mère biologique était une Labonté. Mon père biologique et adoptif était un Lavigueur. Ma mère adoptive était une Tremblay. À l’orphelinat, j’étais une Rose. Il est donc impossible de savoir avec certitude mon véritable nom de famille. Je me considère comme une Labonté.
Prenom:Ignorant le nom que m’avait donnée à l’origine mes parents adoptif, ma vraie mère m’a trouver un nouveau nom. Sur mon certificat de baptême, il apparaît le nom Marie-Ange. Mais sur la pierre tombale de ma mère, on voit le nom Mirianne.
Surnom:Depuis qu'elle est toute petite, on l'appelle Mirianne.
Nationalité: Je suis née dans les Laurentides au Québec. J’y ai vécu jusqu’à mes trois ans. Mais le cours des choses est si fragile et bascule si facilement. À trois ans, je me suis retrouvé dans un orphelinat à Lyon. Je suis donc Québécoise de corps, Française de coeur et Japonaise d'adoption.
Age: J’ai vingt-six ans. J'ai une maîtrise en Enseignement spécialisée, un baccalauréat en théologie et un baccalauréat en Philosophie.Je suis née en mi-décembre. La neige tombait en immense tourbillon blanc. C'était bien avant le réchauffement plantaire. Nous étions à la fin de 1980.
Lieu de naissance: Je vis le jour dans une immense villa sur le domaines des Lavigeurs dans les Laurentides.
Petit copain: Célibataire.
Groupe Sanguin:Donneur Universel O-. Je donne tout ce que je peux dès que j’en ai la chance.
Orientation sexuelle: Bien que bien des gens croient que je sois hétéro, la vérité est bien différente. Je suis Bisexuelle avouée depuis que j’ai fait mon entrée à l’université après la sortie de mon livre. Je sais que des gens me collent des étiquettes, mais j’ai bien intention de me battre contre ses gens et que l’on m’accepte comme je suis.
II) Le personnage
Famille: Mère Biologique: Son épitaphe est : « Repose Ici en Paix, Ariane Labonté, 1964-1983. Elle laisse dans le deuil sa fille Mirianne. »
Père Adoptif et Biologique: Son épitaphe est : « Repose Ici en Paix, Docteur Alain Lavigeur, 1934-1982. Il laisse dans le deuil sa femme, Isabelle Tremblay, sa fille adoptive, Ariane Labonté et sa fille biologique, Marie-Ange Lavigeur Tremblay. »
Mère Adoptive: Selon son dossier criminel, il est écrit : « Isabelle Tremblay, 1934, détenue pour enlèvement, séquestration et menace sur Mirianne. »
Caractère:Depuis toute petite, Mirianne n’est pas très bavarde. On pense souvent qu’elle fuit une partie de la vie qu’elle n’aime pas pour aller se réfugier dans un monde ou elle est à l’abri du regard des autres. C’est en quelque sorte une femme évasive. Elle a du apprendre très jeune à se défendre des autres. Elle sait ce que c’est que de vivre appuyer les un sur les autres. Elle n’a aucune difficulté à se faire respecter par les autres. Très gentille et très sympathique, elle est avant tout une femme qui sait ce qu’elle veut. C’est peut-être à cause de sa vie en orphelinat que la femme sait quand elle doit intervenir et quand elle est mieux de laisser les choses aller sans intervenir. Une chose est sure, la jeune dame est très déterminée. Elle n’est pas du tout agressive et voit la vie d’une manière positive et sans phare. Elle déteste voir les autres juger une autre personne sans raisons. Elle est une femme qui favorise le dialogue entre les élèves qui ont des problèmes entre eux plus tôt que les sanctions. Elle est aussi très calme et ce peut n’importe la situation et son niveau de difficulté au quel elle est confrontée. Elle est le genre de femme qui est très romantique et qui cherche l’âme sœur. Elle croit fermement en dieu. D’ailleurs, elle est encore vierge. Elle attend le bon moment pour se sentir prête à perdre cette partie d’elle.. Elle a besoin d’être mise en confiance par un homme. Mais une partie d’elle se réveille lentement. Son horloge biologique lui dit que le temps est venu. Elle sera prête à tout pour obtenir ce qu’elle désire. Elle veut avoir le rêve américain. Elle rêve de la vie parfaite. Elle veux trouver sa voie et se faire une famille. Au pire, ses enfants seront les étudiants qu’elle mettra en aide sous sa supervision. Imposante par sa taille on s’attend souvent à trouver une femme très forte qui se tient droite mais le fait est qu’elle est d’un style plus tôt décontracte. Elle aime prendre la vie à la légère. Elle aime vivre et elle a intention de vivre longtemps. Mais dans son attitude ce qui se voit le plus c’est ce calme maladif qui émane de cette femme.
Histoire: Le destin de Solange
Solange était ma grand-mère du coté maternelle. Mon grand-père l’avait quitté quand elle était tombée enceinte d’Ariane. Jamais il n’avait tenté de reprendre contact avec sa fille. Il ne voulait pas avoir de responsabilité face à cette grossesse surprise de son amie de cœur. Il avait donc choisit de fuir la jeune femme. Ma mère n’ayant que Solange s’est vite attacher à cette femme qu’elle aimait et qui l’inspirait énormément. Elle lui avait toujours tout confier. De ses craintes d’enfant à ses amours d’adolescente. Le temps fit en sorte que la santé de Solange se dégrada rapidement quand Ariane atteint ses seize ans. Un cancer est une chose terrible qui ravage l’être entier. De la mort, Woody Allan a dit : «
Je ne sais pas ce qui me dérange dans la mort : Possiblement les horaires. ». Cet été la, Solange mourut. Sa tumeur était au cerveau et elle était trop développer pour être enlever. Solange avait perdu toute autonomie. Ma mère se retrouva mère de sa propre mère. Deux mois plus tard, elle était morte. Ma mère se retrouvait seule au monde et soulagée malgré tout.
Un dossier parmis tant d’autre
De l’adversité, un grand arabe a dit : «
Trois choses donnent la mesure de l'homme : la richesse, le pouvoir, l'adversité. » Du jour au lendemain, ma mère se retrouvait seule au monde. Son nom devient un numéro. Un numéro de dossier des services sociaux qui devait être classer au plus vite. Elle n’avait pas l’age qu’il fallait pour être considérée comme assez grande pour s’occuper de son corps. Une chance pour elle, rapidement une travailleuse sociale s’occupa rapidement de son dossier. Mais pendant les quelques semaines qui séparèrent la mort de sa mère et son adoption, elle dû s’occuper seule de l’immense appartement qu’elle partageait avec sa mère. Mais rapidement, elle fut conduite à la demeure des Lavigeurs. Elle se fit adopter légalement quelques semaines plus tard.
Un plan de fou pour des fous
Le couple des Lavigeur était constitué d’un médecin de famille. Spécialiste en hypnose et en pédiatrie, le docteur Alain Lavigeur était un médecin de références pour le milieu de la santé au Québec. Plusieurs fois nominé pour les prix Nobel, il était extrêmement riche. Avec ses cheveux noirs et ses yeux foncés, il ressemblait à une vedette de cinéma américaine. Sa femme quant à elle était un grand peintre. Reconnue pour son œuvre ultra réaliste, Isabelle Tremblay peignait dans le confort de leur domaine. Blonde avec des yeux bleus, elle avait d’avantage l’air à un mannequin qu’à une artiste. Enfant, elle croyait beaucoup aux fins heureuses. Du désir, Aristote, un philosophe grec, a dit : «
Le désir est l'appétit de l'agréable. ». Autant que pouvait paraître parfait, ce couple qui réalisait le parfait rêve américain avait un gros problème. Isabelle était infertile. Peut-être par folie ou par désir, ensemble les Lavigeurs décidèrent de convaincre Ariane d’être la mère porteuse.
Ariane : Mère porteuse.
L’horloge biologique du corps est différente sur chaque femme. Certaines ne ressentent jamais le besoin d’enfanter, d’autres le ressentent très jeune. À 16 ans, Ariane rêvait déjà de pouvoir serrer un enfant contre son sein. Elle se soumit donc à tout les test qu’imposa le docteur Lavigeur. Ils conclurent donc un marché. Il procéderait à la fécondation in-vitro. Je serait parmis les premiers bébés-éprouvette à naître. Dans le bourgeois gentilhomme, Molière dit : «
J’espère ne pas avoir pêcher par audace. ». C’était tabou de parler de cette grossesse peut commune à cette époque. Selon les dires, tout le monde devrait penser que c’était Isabelle qui avait porté l’enfant. Ma mère vécu sa grossesse sur l’immense domaine des Lavigeurs. Elle se cachait de regard des autres.
Accouchement et départ
Selon le journal de grossesse que ma mère a tenue et qui reste l’une des seules choses que j’ai, elle marque qu’elle était assise sur un gros rocher, les deux pied dans des grosses bottes de poils. Elle n’arrivait même plus à fermer son grand manteau, tant son ventre de femme enceinte était énorme et monstrueusement gros. Solène, la vieille dame qui servait de domestique à ma mère lui conseilla de rentrer dans la maison. Elle se leva avec un grand soupire et observa pendant un instant la buée qui s’extirpa de sa respiration. Elle ressenti alors une douleur. Elle ne voulut pas effrayer Solène. Mais elle marcha lentement vers la propriété en s’accotant sur Solène. Arrivée aux pas de la maison, elle dit : « Appelle papa, je vais accouchée. ». De la peur, Roseline Cardinal a dit : «
La peur est la sœur de l’imagination. ». Elle eut peur des douleurs jusqu’à ce que le docteur Lavigeur arrive. Il l’hypnotisa et elle accoucha sous hypnose sans être entièrement consciente de ce qui se passait au tour d’elle. Tout ce qu’elle fut sur, C’est qu’à la fin, elle entendit la porte claquée et que le docteur lui dit que s’était sa femme qui venait de partir en proie à la douleur… L’enfant, une fille, était morte née. Cet enfant, c’est moi.
Le destin du Docteur Lavigeur
Le destin a voulu que la femme du docteur Lavigeur convainque son mari de garder l’enfant pour eux seuls. Des secrets, Joseph Autran a dit : «
Laissons les secrets à l’amour et les mystère à la femme. » Une seule chose est sure sur ce qui se passait dans la tête d’Isabelle Tremblay, elle désirait cet enfant et pour elle seule. On fit ma mère dans un appartement payée à montréal. Pendant deux ans, elle y vécu seule et sans anicroche. La veille de noël 1982, sur la route, un véhicule fit un tonneau. Les deux occupants furent tués sur le coup. On vient apprendre la nouvelle terrifiante à Ariane. C’était son père et une femme qui avait périt. Elle était devenue majeurs et ne dépendait plus que d’elle-même pour choisir ce qu’elle faisait. Quand elle appris la nouvelle, elle fonça vers son passé.
Retrouvailles
Elle entra dans la demeure des Lavigeurs. Ce fut Solène qui lui ouvrit. Sans un mot, elle marcha dans le vaste hall blanc. Ses pas la menèrent vers cette femme qui venait de perdre ses gens qu’elle aimait si fort. Elle la laissa se promener dans la villa sans question. Elle entendit au loin des pleurs d’un enfant. C’était un bébé. Elle marcha son cœur verrouiller sur le cri du cœur que lançait cet enfant. Ses pas la menèrent à l’ancien atelier d’Isabelle. Elle y découvrit une chambre avec un landau et une petite fille dans le landau. Elle regarda cette fillette et la serra contre son sein en lui jurant fidélité. Solène lui expliqua tout. Du désir d’Isabelle d’élever cet enfant seul à l’enfance de sa fille. Ensemble, ils gardèrent cette fillette. Solène confia tout à Ariane. Elle lui confia tout même ses rêves. Erma Bombeck disait : «
Il faut beaucoup de courage pour montrer nos rêves à quelqu’un. ». Ce jour-la, Solène a montrer tout son courage comme elle a toujours fait jusqu’à ce que Isabelle vienne voler ce qui restait d’espoir à ma mère de ne plus avoir à se battre. Elle vient m’enlever.
Le destin d’Ariane
Ma mère était prête à virer ciel et terre à l’envers pour obtenir ce qu’elle voulait. Elle voulait que je sois sa fille. Elle voulait m’élever. Elle mit la police à mes trousses et celle de cette femme qui voulait être ma mère. C’était une chasse à l’homme. C’était une partie d’échec ou chaque geste à poser était important. On retraça la dame qui avait réservé des billets d’avion pour Lyon. On m’a expliqué qu’Ariane a pris un avion spécial. Une chose que je sais c’est qu’Isabelle avait un complice. À l’aéroport, ma mère était la. Elle a pointé la femme qui a donné l’enfant que j’étais à son complice. On a arrêté Isabelle. Ma mère est partie à courir derrière l’homme qui me tenait fermement dans ses bras. Voyant que ma mère ne me rattraperait pas un policier hurla à ma mère de se tasser. Il dégaina son arme. Deux coups partirent. Le complice de ma mère fut abattu le premier. Il s’écroula. Je vécu le restant de la scène au ralenti. Ma mère courut encore un peu. La balle la frappa. J’ai eut l’impression que le temps s’était arrêté. La figure de ma mère se tordit de douleur. Le reste se passa si vite. Elle tomba à genou. Le sang giclait lentement. Elle appuya une main contre la plaie et elle regarda l’enfant que j’étais et qui accourait vers sa mère en paniquant. Pourquoi ma mère était-elle en train de s’écrouler ? Elle s’écroula lentement. Avant de pousser son dernier soupir, ma mère me serra dans ses bras et à mon oreille, elle murmura : «Je T’aime mon ange. Mais je vais devoir te quitter. ». Elle me regarda et sur mes lèvres elle posa le plus doux baiser du monde. Si seulement elle aurait pu savoir à quel point cet instant allait tout faire basculer. Ma mère mourut en quelques minutes. Cet instant, c’est mes pires cauchemars encore aujourd’hui. Je me souviens de l’odeur de ma mère, la chaleur du sang, de la douceur des policiers, des larmes que le policier avait voulu m’empêcher de pleurer. On m’avait retiré du corps de ma mère morte en me disant que c’était fini. J’avais tellement mal. Je n’ai jamais oublié.